lundi 29 avril 2013

Maracas for dumnies



Si vous avez dans l'idée d'occuper des après-midis pluvieux avec des enfants...

Pour tout vous dire, si je respectais un minimum de logique dans la gestion du temps, cet article se trouverait avant celui du Carnaval de l'école. Mais seulement voilà: sur ce blog, le temps s'écoule sans aucune cohérence, et du coup, tout devient possible et imprévisible.

Alors voilà: quelques semaines avant le début de cette petite fête pour laquelle je m'étais retrouvé, par un concours de circonstances des plus invraisemblables, parmi les parents organisateurs, les enseignants nous proposèrent de faire participer les enfants aux préparatifs, en mettant sur pied des ateliers au cours desquels nous les aiderions à fabriquer eux-mêmes des instruments de musique. De cette manière, nous participerions au projet pédagogique, et ainsi à leur épanouissement scolaire. On ne pouvait pas rêver mieux. 

Dommage. C'est vrai, jusqu'ici, tout semblait très bien se passer, les choses se mettaient tranquillement en place, mais il a fallu rencontrer cet obstacle. Eh oui, il fallait bien être réaliste : ce n'était pas raisonnable pour moi d'accepter avec les maigres compétences que j'ai en matière de loisirs créatifs.

C'est exactement le même problème que pour le bricolage (rappelez-vous) : comment voulez-vous arriver à quelque chose avec deux mains gauches et dix pouces ? Dès le tout début de ma scolarité, je compris très vite, en comparant mes réalisations avec celles de mes petits camarades de classe, que je n'aurai aucun avenir dans les travaux manuels, ou tout ce qui pouvait demander un minimum d'habilité ou de précision avec des doigts.

C'est pourquoi j'ai immédiatement répondu : "Mais bien sûr, quelle bonne idée ! Nous nous débrouillerons très bien avec les enfants, et ils seront ravis !" (Google Translate : "Mais vous êtes complètement dingue ou quoi ? On a aucune expérience en animation, et ça va être une vraie catastrophe !").

Mais pas de panique: à ce stade, personne ne soupçonne encore mes points faibles, et il me reste une chance, en faisant appel à une ressource inépuisable. Oui, c'est le moment de taper une petite recherche Google : "Comment fabriquer des maracas avec rien, mais vraiment rien, même pas le début d'un truc, pas la moindre idée non plus, et en plus il faut que ça ne coûte rien, et que ce soit facile à faire en une heure par des adultes très maladroits et des enfants de 3 à 9 ans très très en forme".

C'est d'ailleurs probablement avec la même requête que vous êtes arrivé sur cette page. Il est peut-être possible d'arriver également à de bons résultats avec seulement trois ou quatre mots, il faudra que je pense à vérifier.

J'ai rapidement trouvé des fiches pratiques pour fabriquer des maracas avec des rouleaux de papier hygiénique, ou des rouleaux d'essuie-tout. Ça avait l'air d'être facile, rapide et amusant. Exactement ce qu'il me fallait. (Les liens des fiches pratiques trouvées sur d'autres blogs sont à la fin de cet article.)

Avant de lancer les ateliers à l'école avec les autres parents, avec des groupes d'enfants que je ne connaissais pas, et en plus en temps limité (niveau de pression: demi-finale de Top-Chef), le mieux était de faire des tests à la maison, tranquillement (ou pas), avec mes propres filles.

J'appris un peu plus tard que les autres parents, qui avaient pourtant accepté sans sourciller, n'en menaient en réalité pas plus large que moi malgré leur décontraction apparente, et avaient fait les mêmes recherches que moi, avec des séances d'essai à la maison eux aussi. Je fus un peu rassuré : après avoir imaginé que les maracas n'avaient plus aucun secret pour eux, je voyais que nous pourrions avancer ensemble (en partant tous de loin).

Le jour des rush à la maison, j'ai fait quelques photos, une sorte de making-of, au cas où, on ne sait jamais, il me viendrait l'idée dangereusement délirante de recommencer l'année prochaine...

Pour le matériel, rien de très compliqué, il s'agit surtout de récup´ : rouleaux de papier toilette ou d'essuie-tout (vides, bien entendu), du papier et de la peinture (pour la déco), des feuilles de carton fin ou du papier sulfurisé, du riz, des pâtes ou des lentilles, du scotch, et des bouchons de bouteille de lait.


Passons à la fabrication :

Étape n°1 : préparez-vous un café. 

Étape n°2 : dessinez des œufs au plat (un petit rond dans un grand rond) dans une feuille de carton fin, ou bien dans du papier sulfurisé: une fois que c'est tendu et collé, ça résonne bien, c'est parfait.

Ça donne ça :
Le rouleau vide servira à faire un cercle
du bon diamètre dans le grand cercle

Etape n°3 : découpez vos œufs au plat à l'aide d'une paire de ciseaux. (Si vous avez de la main d'œuvre gratuite, c'est le moment de l'utiliser).

J'ai quand même du affronter plusieurs mouvements de grève...

Un aperçu de la chaîne de production

Etape n°4 : faites-en des marguerites, en faisant des entailles jusqu'au cercle intérieur.
C'est plus facile en image:



Etape n°5 : préparez vous un café.

Etape n°6 : collez une de ces marguerites à une des extrémités du rouleau. Le plus rapide est de le faire avec du scotch (genre chatterton). Nous avons essayé également la colle à papier peint. C'est efficace, mais le temps de séchage rend cette technique inutilisable quand on manque de temps.

Etape n°7 : remplissez le maracas avec une poignée de riz, de pâtes ou de lentilles. Pensez VRAIMENT à le remplir. Ça parait idiot, mais nous l'avons oublié plusieurs fois, et du coup ça fait juste un rouleau de papier toilette vide, joliment décoré, mais pour l'aspect musical, c'est raté...

Etape n°8: une fois rempli, il faut refermer le maracas en scotchant une marguerite à l'autre extrémité du rouleau. 

Etape n°9 : préparez-vous un café.

Etape n°10 : pour la décoration, nous avons essayé deux solutions: les enfants peuvent peindre directement sur l'instrument, ou bien faire leurs peintures d'abord sur des feuilles, qui seront ensuite scotchées ou collées sur le maracas, ce qui permet de faire des mini-ateliers (ou des ateliers de sous-traitance, si vous préférez).

Préparation des feuilles adaptées au format du rouleau

Etape n°11 : préparez-vous un déca cette fois, sinon vous n'arriverez jamais à dormir ce soir.

Nous avons également essayé une autre solution technique pour boucher les extrémités des rouleaux : scotcher des bouchons de bouteille de lait directement sur des tubes de Sopalin. C'est très efficace également, et on évite les étapes œufs au plat et marguerite, ce qui permet de gagner pas mal de temps.



Voilà, c'est terminé. Au final, comptez un café vidé pour trois maracas remplis. Ça fait une bonne moyenne, et de cette manière, vous vous donnez de sérieuses chances de gagner toute l'estime de George Clooney, voire son amitié profonde en contribuant activement à financer ses prochaines vacances.

Un intrus s'est caché dans cette image. Saurez-vous le retrouver ?

Armé de toutes mes nouvelles connaissances, et fort de ces essais, je rejoignis les parents à l'école le jour prévu, fin prêt pour les ateliers avec les enfants. En plus de cela, j'avais encore une botte secrète pour me les mettre dans la poche: en guise de blouses pour la peinture, j'avais ramené mes vieux T-shirts pyjamas, et je m'étais réservé mon T-shirt fétiche, avec un logo "Leroy Merlin" détourné en "Legros Malin". Eh bien, ça a énormément plu à tous ceux qui savaient lire... 

D'accord, je pense que j'y ai beaucoup perdu en crédibilité, parce que bon, venir à l'école en pyjama, il faut être vraiment étourdi ou complètement inconscient... Souvenez-vous : quand on est petit, il arrive que l'on fasse ce mauvais rêve: on se retrouve à l'école en pyjama, devant toute la classe. Et normalement, à ce moment-là, on se réveille, encore tout haletant d'angoisse. Il faut croire qu'en grandissant juste un peu, je suis devenu ridicule-proof. Parce que oui, je viens à l'école en pyjama, devant tous les enfants, et même devant leurs parents, et je n'ai même pas l'air gêné. Il suffit de faire comme si tout était normal, et ça passe tout seul. Après tout, aucun des parents qui étaient présents ne saura jamais qu'il m'a vu en pyjama à l'école...

Et puis, pour faire habilement diversion, nous avions tous les instruments que les enfants avaient fièrement réalisés de leurs mains, sans se douter une seule seconde qu'arriver à ce résultat avec moi tenait du miracle. Il y a peut-être une part de magie dans cette histoire...

Avant, j'étais vraiment nul en loisirs créatifs.

Mais ça, c'était avant.


Et voici où j'ai trouvé des fiches pratiques pour fabriquer des maracas avec des rouleaux de papier hygiénique, ou des rouleaux d'essuie-tout : chez Mathilde créations, Le blog de haricot magique, ou encore Les ptits petons.

dimanche 21 avril 2013

Tous les jours...


Ça a commencé par un article de Sabine, qui m'a beaucoup amusé, et puis Nanette lui a rapidement emboîté le pas avec son billet. Puis ce fut au tour de Papa Lion de jouer avec ses mots, et avec nos rires.

Alors j'ai eu envie de jouer à mon tour, parce que la vie de tous les jours, c'est comme si j'y étais moi aussi...

Si vous voyez qu'il y a des répétitions, c'est parce que j'ai trois filles, alors je leur redis souvent la même chose à chacune. Si vous voyez qu'il y a des répétitions, c'est parce que j'ai trois filles, alors je suis souvent obligé d'insister pour me faire entendre. Si vous voyez qu'il y a des répétitions, c'est parce que j'ai trois filles, alors je ne sais plus toujours très bien où j'en suis.

Allez, c'est parti.

Tous les jours... je leur dis :

Levez-vous, sinon on va être en retard.

Où sont tes chaussons ?

Arrête d'embêter ta soeur.

Laisse ce chat tranquille.

Laisse l'AUTRE chat tranquille.

Va mettre tes chaussons !

Comment ça, tu n'as toujours pas fini ton petit déj ?

Qu'avez vous fait de la télécommande ?

On y va dans cinq minutes.

Non, je ne te prête pas mon Iphone.

Encore une minute et on y va.

Tu n'as qu'à demander à Maman de te prêter le sien.

Pourquoi tu n'as toujours pas tes chaussons ?

Moi aussi, je vous aime fort fort fort.

Qui est-ce qui décide, dans cette maison ?

Oui, ça peut arriver à tout le monde, mais disons que ce n'est pas très poli de le faire sans dire pardon après.

Arrête d'embêter ta soeur.

Laisse ce chat tranquille.

Laisse l'AUTRE chat tranquille.

Tu ne peux pas attendre que j'aie fini de gronder ta sœur, pour me parler ?

Dépêchez-vous, on est déjà en retard !

Allez mettre vos chaussures

Comment ça, tu n'as pas fini de t'habiller ?!

Vous allez me rendre dingue.

Dépêchez-vous, ou l'école va vraiment être fermée, cette fois !

Tu t'es lavé les mains, après ?

Ce que tu peux être jolie...

Arrête d'embêter ta soeur.

D'accord, je te fais juste un dernier câlin, mais après je dois partir.

Allez s'il te plait, fais-moi vite un dernier câlin, je dois partir (+ yeux de chien battu).

Même pas un petit coucou par la fenêtre ? (+ yeux S.P.A.)

D'accord, un petit coucou par la fenêtre, mais vite vite, parce que sinon je vais encore être enfermé dans la cour de l'école.

Non, pas de bonbons ce soir, on en a déjà achetés hier

Vous allez vraiment finir par me rendre dingue.

Bon d'accord, mais alors rappelez-vous qu'on en achètera pas demain.

Retirez vos chaussures.

Arrêtez de courir en chaussettes dans les escaliers !

Arrêtez de courir en chaussettes sur le parquet !

Arrêtez de courir dans la maison !

Non, JE ne sais pas où sont TES chaussons.

Je vous ai demandé d'éteindre la télé.

Vous n'avez qu'à mettre un dessin animé, en attendant.

Comment ça, tu es encore habillée ?!

Ouais. Moi, chuis un vrai dingue.

Non. Ce n'est pas parce que vous pouvez le faire avec Mamie que vous avez le droit de le faire avec Papa et Maman.

Assis, c'est avec les DEUX fesses sur la chaise.

Finis d'abord tes légumes, je te donnerai la viande après.

Retire les doigts de ton nez !

Avez-vous au moins remarqué que j'étais déjà en train de parler ?

Arrête d'embêter ta sœur.

Non, tu en manges encore au moins la moitié.

Non, pas d'histoire ce soir, il est tard.

D'accord, mais alors seulement une toute petite minuscule rapide de rien du tout.

Tu as pensé à t'essuyer, après ?

Vous m'avez entendu, au moins ?

Oui, je sais que tu ne m'as rien demandé, cette fois. Mais si moi j'ai envie d'en avoir un, un câlin ?

Et quand je dis non, c'est non.

Encore ? Mais celle-ci on l'a déjà lue quatre fois cette semaine.

Si. Viens me faire un câlin.

Eh oui. C'est comme ça. C'est toujours les câlins qui gagnent. 

Ça y est, vous avez gagné: vous m'avez rendu dingue.

Et si moi, j'ai envie de le lire, le petit prince ?

Je t'ai déjà dit à quel point je te trouvais jolie ?

Tu as tiré la chasse d'eau, après ?

Non, ce n'est pas toi qui décide.

Non, tu ne peux pas sortir de table.

Choisis-en un et referme la porte du frigo.

Oui, il fait encore jour, mais c'est quand même l'heure de dormir.

Arrête d'embêter ta soeur !

Et demain matin, on dort longtemps, hein ?

Promets-moi que tu m'aimeras toujours, toujours, toujours.

Comment as-tu fait pour te salir autant en une seule journée ?

Vous vous êtes lavé les mains ?

Non, toi, promets-le d'abord.

Et on remet les bouchons sur les feutres !

Promis. Toute la vie.


lundi 1 avril 2013

Un carnaval pour mon école





Il y a quelques mois, j'écrivais ici même qu'avec l'aide d'une poignée de parents bien motivés (et peu conscients), nous avions planifié de monter le carnaval du siècle pour les enfants de l'école Romain Rolland.

Et bien voilà, c'est fait. Non sans difficultés, il faut le reconnaître, et après avoir affronté de nombreux obstacles, le premier d'entre eux étant cette préoccupante question : "Mince, mais par où on commence ?!?". Après avoir fait face à quelques chausses-trappes administratifs, et sans oublier la difficulté de se coordonner entre parents pas toujours disponibles en même temps, nous sommes enfin arrivés à mettre sur pied une organisation infaillible. 

Pourtant, malgré un plan imparable qui eut raison de toutes les résistances imaginables, il restait un paramètre non négligeable qui nous échappait complètement: la pluie... 

Oui, car revenons quelques jours en arrière et penchons-nous sur notre situation: c'est peu reluisant, une sombre couverture nuageuse fait planer insidieusement sur nous une menace terrible : le défilé risquerait d'être annulé pour d'obscures considérations météorologiques. 

Et pas de défilé, pas de grande bataille de confettis !! Allô ?! Non mais allô, quoi ! T'es un carnaval et t'as même pas de confettis ?!? Allô ? Allô ?! C'est comme si je te disais : t'es un carnaval et t'as même pas de déguisement ! (Note: L'effet comique de cette vanne s'auto-détruira dans les semaines qui viennent. Si vous tombez dessus en venant du futur de cet article, vous allez la trouver dramatiquement nulle...)

Mais finalement, en arrivant à l'école le jour venu, toutes les craintes sont effacées : c'est du soleil qu'il nous fallait ? Pas de problème, nous en avons 126, des soleils, tous radieux...

Malheureusement, je suis assez pauvre en déguisements, et il va me falloir remettre à l'année prochaine mon projet de prendre l'apparence de l'espion le plus attirant de tous les temps : Austin Powers. C'est ainsi que j'arrive à l'école, seulement armé pour résister au froid. Par chance, un des parents de l'association a pu apporter quelques accessoires, et me tend un chapeau melon noir, parfaitement à ma taille. Je le garde sur ma tête, et l'oublie aussitôt tant il semble avoir été fait pour moi. C'est alors qu'un enfant, me remarquant, lance : "Hé ! Regardez ! C'est Charlie Chaplin ! ". Et tous les autres, me regardant en souriant : "Oui ! Oui ! C'est Charlie Chaplin ! ". Pourtant, ce sont les vêtements que je porte tous les jours ?!? Ok, donc vous voulez dire qu'avec ma tenue habituelle, il suffit de presque rien pour que j'aie l'air d'un vrai clodo ? Non, tout va bien, je vais juste aller me reposer 5 minutes...(D'accord, j'avoue que je ressens quand même une fierté sans limite, qu'il ait suffit de si peu pour ressembler, ne serait-ce que vaguement, au vagabond le plus attachant de tous les temps...)

Le temps est maintenant venu d'effectuer notre sortie, et partir joyeusement à la conquête du quartier pour reprendre à l'hiver, une à une, les rues autour de l'école, à grands coups de décibels, de maracas fabriqués à la main par des petites mains, et de milliers de confettis dissimulés dans les centaines de poches de nos dizaines d'enfants. Les institutrices procèdent à l'appel pour passer nos troupes en revue : Spiderman est présent 32 fois, Raiponce présente 14 fois, Blanche Neige 8 fois, et on compte pas moins de 18 cow-boys, 22 pirates des caraïbes, 5 zorro, 4 chevaliers, un ninja, une brique de Lego, 6 sorcières, sans oublier une armée de fées et de princesses, et surtout, surtout : Michaël Jackson lui-même, plus zombie que jamais, semblant sortir tout droit d'un clip vidéo des années 80...

Difficile d'endiguer toute cette énergie: sitôt les portes de l'école ouvertes, c'est une véritable vague d'enthousiasme qui déferle dans les rues, à peine contenue par les quelques parents bientôt atteints eux aussi par tant de bonne humeur contagieuse...

Rien ne nous résiste : les commerçants, passants et automobilistes semblent acquis à notre cause, et certains s'arrêtent même pour nous accompagner !






Alors que nous entrons dans la rue du chaudron, il nous vient une idée fantastique : l'endroit semble idéal pour une embuscade, nous allons en profiter pour faire une petite farce aux enfants, et les couvrir de confettis.

Avec deux autres parents, nous dépassons tout le groupe, prenons de l'avance, et mettons notre dispositif en place : un parent posté à la sortie d'une impasse, pour les attaquer par le flan quand ils avanceront, pendant que nous nous plaçons de chaque côté de la sortie de la ruelle, armés de sacs de confettis afin qu'aucun d'entre eux ne puisse nous échapper.

Ils arrivent à notre niveau, confiants et pensant que nous sommes là uniquement pour les protéger de la circulation, nous déclenchons l'attaque et c'est alors une véritable averse de confettis qui s'abat sur eux, accompagnée de grands éclats de rire...

Puis nos pas nous ramènent vers l'école où nous attend le goûter, qui sera la dernière victime de cette journée mémorable. L'opération est un vrai succès, nous revenons victorieux : l'hiver est terrassé, il n'est pas près de revenir de si tôt. Oui, bon, c'est vrai que cette semaine, il semble bien résister, mais avec notre coup d'éclat, nul doute qu'il est en train de vivre ses derniers jours.

Non, vraiment: j'aime quand un plan se déroule sans accroc...