Une page se tourne. C'est cette semaine que nous nous résignons à nous rendre à l'évidence, à accepter le temps qui passe et a fait grandir nos filles (sans nous faire vieillir, pourtant, c'est curieux...). Car ça y est, Lolotte est définitivement devenue trop grande pour les sièges autos et autres réhausseurs.
Super, nous allons avoir un siège auto de moins dans la voiture, mais de plus dans notre chouette collection à la cave (ce n'est même pas encombrant, de toute façon...)
Cela faisait des semaines qu'on la tassait dans son siège, réglé au plus grand, en tirant à fond sur la ceinture pour faire le tour de notre grande fille et réussir à l'attacher au prix de contorsions, élongations, et autres luxations...
Et tout ça après avoir testé toutes les tailles de tous les modèles disponibles de toutes les marques, monoblocs ou en deux parties, avec ou sans accoudoirs, etc, etc.
J'ai personnellement rendus dingues plusieurs vendeurs de magasins de puériculture en passant des heures à essayer leurs sièges sur le parking du magasin, directement dans la voiture pour voir comment je pouvais aligner trois sièges sans racheter un minibus.
Parce que oui, j'ai trois enfants, et non, je ne veux pas changer mon break pour un Espace ou autre paquebot roulant. Et ça même si vous êtes le douzième vendeur qui m'explique que son précédent client, lui, ça tenait sans problème dans sa voiture, et qu'il avait même encore un coffre pour mettre la poussette, le lit parapluie, le sac à langer et faire les courses...
Avantage non négligeable: j'étais devenu la star des papas à mon travail, tous mes collègues venaient me voir pour me demander des conseils sur le matériel de puériculture, et je pouvais leur parler sans l'ombre d'une hésitation des coloris de la dernière collection de chez Bébé Confort, ou encore déplier un lit parapluie en 19 secondes en gardant tous mes doigts (toujours le premier aux compètes de papas lors des bouffes chez des amis, talonné de près par le papa de Maxence, mais je le soupçonnais de s'entraîner en cachette tous les soirs...), et même déplier une Maclaren Quest avec seulement le pouce de la main gauche et le menton (si, je vous assure).
J'étais devenu LE "Serial Father", la référence, la grande classe. J'appartenais à l'élite capable de préparer un biberon à 3 heures du matin en comptant 4 mesures de lait en poudre sans me demander 6 fois à combien j'en étais. Car oui, au début, il faut compter lentement, à voix haute... pour finalement tout recommencer (deux fois, on ne se rend pas compte combien il peut être difficile de compter jusqu'à quatre, quand il s'agit de mesures de lait maternisé).
Une nouvelle époque vient de s'ouvrir, le monde merveilleux de l'adolescence me tend les bras. À partir de maintenant, je vois deux manière d'aborder cette nouvelle épreuve : soit je lis toute la collection des Marcel Rufo, soit je me calque sur Robert de Niro dans "Mon beau-père et moi".
Et dans l'immédiat, je ne vois aucune raison sérieuse de ne pas choisir la deuxième solution, j'ai tellement travaillé mon rôle de psychopathe pour faire fuir les garçons...
C'est pas le moment de se relâcher... |
Et bientôt, c'est ton aîné qui la conduira ta voiture !
RépondreSupprimerJ'ai relayé cet article et fait ta promo sur Facebook.
A plus tard...
Non seulement elle conduira ma voiture, mais en plus elle m'emmènera où elle veut ! Déjà qu'elle me mène par le bout du nez...
SupprimerMerci mille fois de m'avoir lu, et merci un million de fois de m'avoir relayé !
A très vite, c'est sûr !