Il y a quelques jours, j’ai réussi à convaincre mes filles de m’emmener faire de la grande roue, celle qui s'installe régulièrement au bord de la Loire, et que même les Londoniens nous envient, avec ses nacelles de toutes les couleurs.
Et ce n’était pas si facile à obtenir : entre le froid et le vertige, elles ont bien failli trouver suffisamment d’arguments pour me clouer au sol...
Mais c’était sans compter sur mon obstination et mes capacités de persuasion, qui ont fini par avoir raison de leurs résistances, de la peur du vide, des bouts de nez froids, etc...
Il a fallu que je leur promette des tours de manège de chevaux de bois rien que pour elles (oui, parce que maintenant qu’elles ont toutes au moins quatre ans, les gérants du manège me regardent bizarrement quand je reste avec elles. Du coup, je suis obligé de rester à côté en jouant le papa détaché, l'air limite blasé...). Il a même fallu que je leur rappelle qu’elles n’avaient encore ni permis, ni voiture, qu'elles étaient mes prisonnières, et que je ne bougerais pas d’ici tant qu’on ne serait pas montés dans cette grande roue.
Elles savent que quand je suis comme ça, il vaut mieux céder, quitte à me le faire payer plus tard en me faisant tourner bourrique (ce qu’elles ne manquent jamais de faire, bien évidemment).
Pas très impressionnant, vu d'ici... |
Enfin, nous voilà dedans, après environ 48 minutes de négociations acharnées sur la couleur de la nacelle dans laquelle nous allons prendre place. Je précise que ces négociations ont eu lieu sans moi, n'ayant pas été invité à m'exprimer sur mes préférences en ce qui concerne la déco de la nacelle...
Une fois tout en haut, on peut admirer la bibliothèque, la basilique Saint-Martin, la cathédrale Saint-Gatien, le château, le pont Wilson... Tout cela en tournant la tête frénétiquement, car la grande roue ne fait que trois tours, et ça passe très, très, TRES vite...
Il faudra recommencer l'année prochaine, sans les barrières de chantier, mais avec un tramway... |
Inside |
J'en suis le premier surpris, mais il se trouve que j'avais pensé à prendre l'appareil photo, à recharger sa batterie, et même à vider sa carte mémoire, ce qui m'a permis de revenir avec quelques images.
Comme toujours, toutes ces photos sont quasiment volées, puisque dès que je sors l’appareil photo, les filles le voient et elles savent alors que je vais refaire 12 fois la même prise de vue, et puis changer 8 fois de point de vue pour seulement quelques mètres, et puis attendre le bon moment pour déclencher, et puis tout recommencer parce que j’ai envie de tout refaire avec d’autres réglages, et puis et puis et puis...
Bref, je frôle la mutinerie à chaque fois que je veux ramener un souvenir.
Le pont Wilson. Mais si vous voulez vraiment passer pour un tourangeau, appelez-le "le pont de pierre"... |
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